La première grande étape pour monter le laboratoire a été de SORTIR le laboratoire du camion. Oui, le labo est en kit pas manipulable et non, le toit du camion ne se déplie pas.

Grand moment de galère qui nous a pris quasiment une journée. Pour ce grand moment de bonheur, j’étais heureusement très bien accompagnée : Morgane, Jean , Alexis et Jean-Luc ont été d’une patience, d’une réactivité et d’une efficacité exemplaires.

MERCI !

Les 3 modules sont bien là.
Une équipe de bras et de cerveaux, au top.

Une fois que l’on a trouvé la logique des plans, on s’est mis à jouer aux lego. « Tu verras, c’est un jeu d’enfants » qu’ils m’ont dit… mouais.

Pour le manuscopique, heureusement que Jean-Luc était là avec sa belle expérience dans le bâtiment ;)

On monte les murs.
On déplace.
Et on pose dans un coin.

Et on recommence l’exercice 3 fois.

Un Jean-Luc très concentré sous la supervision de Jean.
Vu comme ça, cela paraît facile. Mais la pose du toit est extrêmement délicate.

Puis est venu le moment d’assembler les 3 modules. Le but est donc de les COLLER alors qu’ils étaient suspendus dans les airs par le manuscopique. Quelques frayeurs : attention les doigts, des murs rebelles, des sangles qui lâchent sous tension… mais des éclats de rire, du café, la musique des monteurs de serre (salvatrice) et beaucoup de concentration ont gravé ce moment dans les mémoires.

Là, par exemple, on a raté l’atterissage du 2ème module, trop loin !
Voilà, là, c’est bien.
Vue de l’intérieur de la serre.

Et puis tout le monde est reparti, fourbu, chez lui. Et je me suis retrouvée bien seule pour monter les cloisons intérieures… Heureusement, Mickaël (qui a fait toute l’électricité, vous pouvez le contacter par ici) est venu me prêter main forte. Un grand merci !!


Enfin au sec pour l’hiver. La pluie et le froid peuvent bien arriver maintenant ! Beau timing.

Nous avons fait le choix de faire monter la grande serre chapelle par des professionnels. Après coup, AUCUN REGRET ! Williams et Dimitri, en plus d’être très sympas, sont les rois de la serre plastique et ils n’ont pas chômés pendant ces 10 jours de montage.

Ils ont commencé par monter toute la structure à terre, en attendant que le terrassier vienne couler le béton des fondations.

Peur de rien, sous le crachin.

Ensuite, il n’y avait plus qu’à poser les arceaux sur les pré-poteaux, coulés dans le béton (trop facile).



A un moment, ils ont posé les portes et les pignons.

Entrée royale.

Il y a eu quelques étapes intermédiaires de pose de renforts et autres boulons et puis… ils ont commencé à bâcher. Et là, la magie a opéré.

A l’abri pour l’hiver.
C’est grand 39m.
Allez, dites-le : Wouhaaa !!

Et pour finir, ils ont lancé le gonflage.


On peut passer à l’aménagement intérieur.

Première étape : décharger, déballer et s’équiper – 1 journée entière

Les deux serres sont arrivées dans le même camion, il a fallu démêler les colis. On a commencé par tout déballé et mettre tous les petits bouts dans le bon ordre avec l’aide, si précieuse, de Marie-Françoise (merci !)

Un grand merci à Blandine, Williams et Dimitri pour le déchargement.
Surtout, bien s’équiper.
Le sac de noeuds.

Ensuite, pendant 3 semaines, notre gentille famille et nos adorables copains sont venus nous prêter leurs bras et leurs cerveaux pour monter la petite serre et le laboratoire. Et HEUREUSEMENT qu’ils étaient là ! Ce chantier fût aussi rude qu’enrichissant. Le bon côté, quand on ne sait pas faire, c’est qu’on en ressort plus forts (et avec quelques courbatures).

Fondamentales, les fondations.
Formation des générations futures.
Sans cet échafaudage tout serait encore par terre (merci Didier).

C’est Florian, Fanny et Lucie qui sont venus nous aider pour tracer les fondations et poser les arceaux (merci !). Le premier de ces arceaux est le plus dur, les autres trop faciles… si les fondations sont bien tracées !

Quelques renforts pour affronter les tempêtes.

Puis, c’est Jack et Patrick qui sont venu nous aider pour quelques jours (merci !). Les pauvres n’ont pas eu de chance, ils ont eu les seuls jours de pluie du chantier. Mais ils étaient équipés et motivés comme jamais et ils ont bien fait avancer le bouzin.

Après Patrick-l’étoile-de-mer, voici Patrick-le-pupitre
Heureusement qu’il n’y a pas le son.
Ca prend forme.

Pendant ses vacances Alexis s’est donné corps et âme à la petite serre (merci chou). Et c’est Sylvain et lui qui se sont tapé le sale boulot : creuser les tranchées ! Il faisait chaud, il n’avait pas plu depuis plusieurs mois, la terre était dure dure dure… bref, on en a chié, mais elles sont belles. Bravo !

Un courageux par côté.
Du bon usage des tranchées.
Quel homme ! Il n’est pas venu longtemps mais on a vu la différence.

Pascal et Sophie nous ont rejoint pour mettre en place les demi-lunes, les pignons et les bâches. Pour le bâchage, Nicolas et Manon sont venus en renfort et ils n’étaient pas de trop !! 5 pour bâcher, on s’est bien marré.

Aaah… cet échafaudage, quel bonheur.
Première bâche.
Brainstorming au sommet.
Nos petits muscles sont endoloris.

Et puis il a fallu poser les pignons. Ca aussi c’était drôle. Et c’est avec Jean-Luc que ça s’est passé (merci !).

Et voilà elle est prête la petite serre.

Mais à quoi va-t-elle servir ? Bonne question ! Cette petite serre abritera le bassin d’évaporation qui récoltera les effluents liquides de la ferme.

Parée au décollage.

Après des mois et des mois de recherche, de rencontres, de dialogue, je trouve enfin LA perle rare en agriculture : un champ agricole !

Nu, évidemment (le champ, pas moi).

Puis le terrassier est venu faire ce qu’il sait faire : du terrassement ! Il a crée une zone plane pour la grande serre, il a décaissé l’entrée et la zone d’accueil pour y mettre du gravier, il a tout fait propre pour que l’on puisse installer les structures.

Il a bien travaillé et vous pouvez le joindre par ici.

Les gros cailloux qui drainent tout.
Les petits cailloux qui font joli.
Et là… la grande serre !

Le résultat et la météo nous encourage pour la suite : le montage des structures.

Après de longues études en écologie marine, mon coeur s’est laissé séduire par l’entrepreneuriat. En même temps, je découvrais la spiruline et sa culture grâce à un producteur paysan installé en Vendée (coucou Ludo – Les deux maines spiruline). En une période où tous les feux étaient au vert, j’ai mis mes bras au-dessus de ma tête, en forme de flèche, pour plonger la tête la première dans une aventure haute en couleur : devenir productrice de spiruline.